Si vous avez été victime d’un accident de la circulation, il est très important que vous soyez défendu par un avocat spécialisé, indépendant des compagnies d’assurances, ce qui vous permettra d’obtenir la réparation intégrale de vos préjudices.
Les victimes d’accidents de la route sont en effet censées bénéficier d’un régime légal protecteur, en vertu de la loi du 5 juillet 1985, dite loi Badinter, mais en pratique, cela est loin d’être le cas.
Cette loi instaure une procédure d’indemnisation amiable et une très grande majorité des victimes sont indemnisées sans avoir été assistées, ni d’un médecin-conseil ni d’un avocat compétent en la matière.
La Compagnie d’assurances et son médecin-conseil tenteront en effet pour la plupart de minimiser votre préjudice, ce qui aura pour conséquence une indemnisation sous-évaluée par rapport à celle que vous auriez si vous êtes assistés par un avocat spécialisé.
En cas de dommage corporel, le délai de prescription est de 10 ans à compter de la date de consolidation du dommage initial ou aggravé.
La consolidation des blessures correspond au moment où l’état de santé de la victime est stabilisé, c’est-à-dire que ses lésions ne sont plus susceptibles d’évoluer, sauf aggravation.
Un nouveau délai court en cas d’aggravation des blessures.
Toutefois, en matière d’accident de la circulation, il existe des exceptions à ce principe, par exemple en cas de délit de fuite, si le responsable n’est pas retrouvé, la victime pourra être devra présenter sa demande au FGAO (Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires) dans un délai de 3 ans à compter de l’accident, à peine de forclusion.
Obligations de la compagnie d’assurances du tiers responsable envers la victime
La compagnie d’assurances est tenue de présenter une offre d’indemnisation à la victime dans des délais spécifiques, ces délais sont fixés par l’article L. 211-9 du Code des assurances.
Si la compagnie d’assurances n’a pas respecté ces délais ou si son offre est manifestement insuffisante, elle pourra être condamné par le tribunal au doublement du taux d’intérêt légal sur l’indemnité due jusqu’à la date de l’offre ou du jugement devenu définitif.
Les sommes dues à ce titre, qui peuvent s’avérer très importantes, doivent être sollicitées par votre avocat devant la juridiction saisie.
En votre qualité de piéton, vous bénéficiez d’un droit à indemnisation total de l’ensemble de vos dommages corporels. Une faute d’imprudence ne pourra vous être opposée pour réduire votre indemnisation, sauf si elle est intentionnelle ou inexcusable, ce qui n’est aucunement le cas si vous avez traversé en dehors du passage clouté. En outre, les personnes vulnérables, comme les enfants ou les personnes âgées, bénéficient d’une protection renforcée.
Vous pourrez être indemnisé, dès lors que l’implication du bus dans votre chute est reconnue, même en l’absence de contact direct avec celui-ci. Mais il vous appartient de rapporter la preuve de cette implication, ce qui sera possible si les personnes vous ayant secouru apportent leur témoignage.
Quoi qu’il en soit, il est important de consulter un avocat spécialisé qui vous accompagnera pour entamer les démarches nécessaires.
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